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Concurrencer les puissances Ibériques
La « découverte » de l’Amérique, et plus largement l’expansion maritime des Ibériques dès la fin du XVe siècle, ouvrent la voie à des échanges commerciaux à l’échelle mondiale. Les Portugais établissent des comptoirs le long des côtes africaines, tandis que les Espagnols mettent en place des convois réguliers vers l’Amérique et les Philippines.
Se sentant lésées dans ce partage du monde ratifié par le Pape à l’occasion des Traités de Tordesillas et de Saragosse, les autres puissances européennes le contestent, notamment la France, l’Angleterre et la Hollande, que l’on nomme alors Provinces Unies. Le roi de France François Ier s’adresse ainsi à son rival Charles Quint, qui règne entre autres sur l’Espagne et sur son empire colonial :
« Le soleil luit pour moi comme pour les autres ; je voudrais bien voir la clause du testament d’Adam qui m’exclut du partage du monde ».
C’est ainsi notamment que François Ier lance l’explorateur Jacques Cartier vers le Canada. Mais l’impulsion est surtout être donnée à la création de grandes compagnies de commerce, qui vont soutenir les ambitions coloniales des rivaux des Ibériques : l’Angleterre fonde l’East India Company, les Compagnies des Indes françaises en sont un pâle équivalent, tandis que les Hollandais créent la puissante Vereenigde Oostindische Compagnie (VOC), destinée à devenir un véritable empire commercial.
Créée en 1602, la VOC est d’abord une réponse aux diverses offenses ibériques faites aux navires hollandais, qui se voient tantôt interdire l’accès aux ports lusitaniens distribuant des produits orientaux, tantôt attaqués en situation d’isolement, alors que plane également la menace pirate. Par ailleurs, les petites sociétés d’armement précédant la création de la VOC, dépourvues d’une organisation commune, ne sont pas réellement en mesure de répondre correctement à la demande des acheteurs européens ; elles risquent en effet de ramener en masse des produits au détriment d’autres, entraînant de ce fait une chute des cours, et du même coup une baisse de la rentabilité de leurs expéditions.
Après 1602, c’est donc une compagnie de marchands détenant le monopole du commerce avec l’Asie, qui organise les convois répondant à la demande européenne. Un personnel permanent est installé dans les ports asiatiques et des dizaines de navires sont réunis au sein d’une flotte dédiée, qui part à la conquête du monde.
Amsterdam au coeur de l’organisation de la VOC
Le principe des petites sociétés d’armement, préalable à la VOC, est conservé à travers une administration par « six chambres » distinctes, installées dans les principaux ports néerlandais : Amsterdam, Zélande, Delft, Rotterdam, Hoorn et Enkhuizen. Dotées du droit particulier d’armer des navires pour l’Asie, ces chambres sont néanmoins placées sous la direction général d’un conseil, les Heeren XVII, formé de représentants élus de chaque chambre.
Implantée à Amsterdam, la VOC y installe sa comptabilité ainsi que d’importants chantiers navals, qui forment bientôt ce que l’on considèrera comme la première zone industrielle du monde. Les bateaux sont réalisés à partir de plans standards, qui permettent de diviser le travail et d’en réduire les coûts.
Ce tableau d’Abraham Storck montre l’effervescence que connaît le port d’Amsterdam au XVIIe siècle :
Navires dans le port d’Amsterdam, Abraham Storck (1644-1708), collection Musée Mer Marine
Considéré comme l’un des meilleurs peintres de marine néerlandais de la deuxième moitié du XVIIe siècle avec les Van de Velde, Abraham Storck, originaire d’Amsterdam, se plaît à représenter sa ville natale. Il réalise notamment différents tableaux représentant le port d’Amsterdam, suite à la visite du Tsar de Russie Pierre le Grand en 1697. Le souverain russe noue en effet des alliances avec différents États d’Europe et observe leurs us et coutumes au cours d’un voyage de près de deux ans, à la fin du XVIIe siècle. Dissimulant son identité, il aurait travaillé comme simple ouvrier dans les chantiers navals de la VOC, puis étudié la construction navale à Amsterdam, dans le but de développer la marine de guerre russe.
Les grands voiliers représentés sur la toile portent le pavillon de la Vereenigde Oostindische Compagnie, plus précisément celui de la chambre d’Amsterdam puisqu’un « A » surmonte le sigle « VOC ». En bas à droite, une chaloupe arbore les couleurs du Tsar de Russie.
Le Batavia, ou le destin funeste d’un navire affrété par la VOC
Les lourds navires de la VOC sont résistants et capables de ramener vers l’Europe un grand nombre de marchandises, parmi lesquelles principalement des épices et des porcelaines.
Cette maquette de 2,50 mètres de long est une reproduction de l’un des navires les plus emblématiques de la VOC, le Batavia :
Le Batavia, maquette à l’échelle 1/25, collection Musée Mer Marine
Construit en 1628, le Batavia est un trois-mât armé de 30 canons, affrété par la VOC. Il porte le même nom que le comptoir de Batavia (actuelle Jakarta en Indonésie), qui est l’une des places forte de la compagnie. En plus des coffres de pièces d’or et d’argent destinés au commerce des épices, il peut embarquer plus de 300 personnes : marins, soldats, responsables commerciaux, mais aussi passagers souhaitant s’installer dans les colonies.
Il est célèbre pour avoir fait naufrage lors de son voyage inaugural, entraînant une série de conflits parmi les survivants, qui ne laisseront en vie qu’un tiers des passagers et hommes d’équipage.
En effet, les relations entre le capitaine Jacobsz et le subrécargue Pelsaert, responsable commercial qui représente les intérêts de la VOC, se détériorent progressivement au cours du voyage, au point que certains marins alliés au capitaine et à l’intendant adjoint du subrécargue, Cornelisz, envisagent sans succès une mutinerie afin de se rendre maîtres de la riche cargaison. Cependant, dans la nuit du 3 au 4 juin 1629, le navire s’échoue sur des récifs à marée haute, rendant impossible toute tentative de dégagement. Des éclaireurs partis à bord d’une chaloupe découvrent des îlots non submersibles sur lesquels sont progressivement débarqués les passagers. Certains se noient en tentant de rejoindre les bandes de terre à la nage, d’autres ne résistent pas à la soif qui sévit durant cinq jours, avant que des pluies ne permettent de reconstituer des réserves d’eau.
À bord d’une chaloupe transportant 48 personnes, Pelsaert et Jacobsz décident de rejoindre l’Australie, distante d’environ 80 kilomètres, dans l’espoir d’atteindre un port et de monter une expédition pour secourir les autres survivants.
Se nourrissant d’oiseaux de mer et d’otaries, les 208 naufragés restés sur place aménagent des campements de fortune et utilisent le bois de l’épave pour construire des embarcations qui leur permettent de visiter l’archipel. L’adjoint Cornelisz jouit d’une certaine aura auprès des naufragés ; il est placé à la tête du conseil instauré pour diriger le groupe, selon le règlement de la VOC. Inquiet de ce que son rôle dans la mutinerie soit découvert, et conscient de la rareté des ressources élémentaires, il manoeuvre discrètement afin d’écarter du conseil les personnes demeurées fidèles à la VOC, et organise une diminution de la population de son îlot en abandonnant plusieurs dizaines de personnes sur d’autres terres qu’il sait secrètement dépourvues d’eau potable. Ces laissés pour compte tentent de se regrouper, incitant Cornelisz à les faire abattre par ses hommes et à dévoiler ses intentions, qui jusqu’ici ne s’étaient traduites que par des exécutions cachées.
S’en suit une série de conflits meurtriers, où les partisans de Cornelisz profitent de s’être préalablement appropriés les armes blanches sauvées du naufrage pour massacrer les autres groupes et forcer les femmes à se prostituer. Seule une cinquantaine de personnes parviennent à se tenir à l’écart du massacre ; elles se rassemblent au nord-ouest de l’archipel sous le commandement d’un certain Hayes. Lors d’une négociation avec le camp adverse, ce dernier parvient à capturer Cornelisz.
Cependant, Pelsaert et Jacobsz sont parvenus à rejoindre les côtes australiennes, et à pousser leur exploit jusqu’à l’île de Java, où les 48 passagers peuvent débarquer sains et saufs. Renvoyé pour secourir les rescapés du Batavia, Pelsaert ne réussit à retrouver le lieu du naufrage qu’à la mi-septembre, tandis qu’un nouveau chef tente de reprendre le camp de Cornelisz. Avec l’aide de Hayes, Pelsaert parvient à maîtriser les mutins et à procéder à leur interrogatoire.
Suite à la reconstitution du fil des événements, Cornelisz est pendu sur place le 1er octobre avec plusieurs de ses compagnons, après avoir eu les mains coupées. Plusieurs coffres de la compagnie sont récupérés et Pelsaert arrive à Batavia le 5 décembre avec les survivants du naufrage, dont certains mutins épargnés, qui sont finalement exécutés.
Selon les archives de la VOC, la perversité de Cornelisz aura causé la mort de près de 115 personnes.
Une relation unique avec le Japon
L’une des particularités de la VOC est qu’elle assure un commerce d’Inde en Inde, notamment grâce aux relations privilégiées qu’elle entretient avec le Japon. En effet, les Hollandais sont les seuls à pouvoir pénétrer le marché japonais, dans la baie de Nagasaki, tandis que les autres puissances européennes se voient refuser l’accès aux côtes nippones.
Cette entente unique apparaît dans cet ouvrage intitulé Ambassades mémorables de la Compagnie des Indes Orientales des Provinces Unies vers les Empereurs du Japon :
Ambassades mémorables de la Compagnie des Indes Orientales des Provinces Unies vers les Empereurs du Japon, Amsterdam, 1680, collection Musée Mer Marine Ambassades mémorables de la Compagnie des Indes Orientales des Provinces Unies vers les Empereurs du Japon, Amsterdam, 1680, collection Musée Mer Marine
À grands renforts de fines illustrations, ce livre décrit les paysages, les bâtiments, l’histoire, les moeurs et les coutumes des Japonais, tels que les ambassadeurs hollandais les ont perçus au cours de leurs voyages et de leurs échanges privilégiés avec les souverains japonais.
Ce canon en bronze est un autre témoin de cette alliance exceptionnelle :
Canon de la VOC, bronze, XVIIIe siècle, collection Musée Mer Marine
Marqué du sigle de la VOC, ce canon présente par ailleurs un style japonisant, avec son extrémité en forme de tête de dragon. Véritable État dans l’État, la VOC est investie de fonctions régaliennes dans les comptoirs établis par les Provinces-Unies (police, défense, justice) et dispose d’une véritable flotte de guerre, qui lui permet de combattre les puissances européennes adverses, ainsi que les princes autochtones.
La première société anonyme de l’histoire
Les Heeren XVII, conseil de direction générale de la VOC, supervisent les activités de la compagnie en maîtrisant les ventes, en entretenant une correspondance étroite avec les commerçants implantés en Asie, et en déterminant également le montant du dividende qui s’applique à tous les actionnaires.
Disposant dès le départ d’un capital de 6,3 millions de florins partagé en 2000 actions, la VOC surpasse largement sa concurrente anglaise et se distingue en devenant ainsi la première grande société anonyme de l’histoire. N’importe quel habitant des Provinces Unies peut souscrire, et même accéder à des fonctions de direction s’il se porte acquéreur de 10 actions. La compagnie parvient à maintenir ce capital durant des décennies et verse des dividendes très élevés à ses nombreux souscripteurs, parfois 35% à 40%, témoignant de sa grande efficacité.
Ayant pris le contrôle de nombreux territoires, la VOC dispose de comptoirs sur tous les continents du monde. Employant près de 150 000 personnes en 1788, elle fait par ailleurs voyager, entre 1602 et 1799, date de sa dissolution, plus d’un million d’Européens. On peut donc la considérer comme un facteur de premier plan dans le phénomène de mondialisation qui, par étapes historiques successives, a conduit le monde à la libre circulation des personnes, des marchandises, des capitaux, des services, des techniques et de l’information que nous connaissons aujourd’hui.
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David Doubilet est un pionnier de la photographie sous-marine. Grâce à lui et à d’autres, nous sommes capables de visualiser la beauté des océans.
Ce photographe dont la première photo a été publiée dans National Geographic en 1972 nous fait plonger dans son monde. Il nous montre sa perception de chaque sujet, auquel il essaye toujours de donner une vision inédite, un nouveau jour.
Épisode 3 : Ces êtres fascinants aux mille couleurs, les nudibranches
Cette fois-ci, découvrez les nudibranches, des limaces extrêmement colorées qui se fondent pourtant dans le décor ! Le photographe a réussi à recréer comme un rendez-vous en tête à tête avec ces créatures des fonds marins que nous avons le plaisir de partager avec vous aujourd’hui.
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« La première chose qu’il faut faire est de se rendre puissant sur la mer, qui donne entrée à tous les États du monde ».
Ce sont là les mots du Cardinal de Richelieu qui, dans la première moitié du XVIIe siècle, s’emploie à constituer la première véritable marine de guerre française.
Auparavant, les conditions ne sont pas réellement réunies. Le budget, l’administration, les navires spécialisés et les équipages ne parviennent pas à exister de manière pérenne, et la France accuse un certain retard par rapport à d’autres grandes puissances européennes. La marine hollandaise a connu un essor sans précédent, incitant l’Angleterre, également menacée par l’Espagne, à constituer une importante flotte de guerre spécialisée. Désireuse par ailleurs de pacifier les mers sillonnées par les pirates, et de protéger le commerce et ses immenses enjeux financiers, l’Angleterre aspire à dominer l’économie maritime mondiale.
Ayant pris en main le littoral et l’ensemble des pouvoirs maritimes traditionnels, le cardinal de Richelieu dote la France de quelques galères, mais surtout de plusieurs dizaines de vaisseaux ; car au-delà du jeu politique des puissances de l’ouest de l’Europe, c’est l’évolution des techniques qui anime le développement de cette première marine de guerre. Dans une course à l’armement naval qui est d’abord affaire de technologie, le galion du XVIe siècle est progressivement oublié au profit du vaisseau de ligne, un navire de guerre à trois mâts comprenant deux ou trois ponts munis de batteries de canons.
C’est dans le contexte du siège de La Rochelle – bastion protestant soutenu par les Anglais et considéré comme une menace par le roi de France Louis XIII -, que la supériorité des escadres de voiliers va assoir l’avènement des vaisseaux de ligne, et que cette première marine de guerre française va pouvoir s’illustrer.
Prélude à la reprise de La Rochelle, le siège de l’Île de Ré permet de chasser les soutiens anglais, qui espéraient étouffer dans le berceau cette jeune marine française. Cette reproduction d’une gravure de Jacques Callot, commandée au graveur par la mère de Louis XIII, Marie de Médicis, montre le siège de l’Île de Ré, point stratégique essentiel dans l’entreprise de soumission de la ville protestante de La Rochelle.
Le siège de l’île de Ré, reproduction d’une gravure de Jacques Callot de 1628, collection Musée Mer Marine
Plusieurs phases du siège sont relatées sur cette composition, qui déroule la narration dans la perspective. Au premier plan à gauche apparaissent à cheval le roi Louis XIII et son frère Gaston d’Orléans, présentés comme les meneurs et les grands vainqueurs de cette épopée guerrière.
Se déploient ensuite tous les vaisseaux de la flotte française, dont il s’agit de montrer la puissance militaire. Le Cardinal de Richelieu est le grand oublié de cette composition, sans doute à cause de la haine que lui vouait Marie de Médicis, commanditaire de l’oeuvre.
Tirée en de nombreux exemplaires, cette gravure sera envoyée dans les cours et les ambassades du monde pour glorifier la monarchie française.
Si cette jeune marine s’illustre dans divers affrontements contre les Anglais et les Espagnols, tout en étant le moteur d’une première expansion coloniale française, elle ne survit pas au cardinal de Richelieu. L’embryon de 18 vaisseaux restant en 1660 est repris par celui qui deviendra l’un des hommes les plus influents de France sous Louis XIV : Jean-Baptiste Colbert.
Buste de Colbert
Poursuivant l’oeuvre de Richelieu, Colbert lance un vaste plan d’aménagement d’arsenaux, ces lieux dédiés à la fabrication, l’armement et l’entretien des navires. Il reprend notamment le travail du cardinal dans le port de Toulon, qui s’est affirmé comme arsenal militaire dans la première moitié du XVIIe siècle. Cet embryon va prendre la dimension nécessaire aux ambitions de Louis XIV en Méditerranée sous l’impulsion de Colbert, et devenir l’une des places majeures de la marine royale française.
Ce paravent à six feuilles peint par Joseph Michel, dit Michel de Toulon, montre le calfatage des bateaux dans le port de Toulon au XVIIIe siècle.
Calfatage des bateaux dans le port de Toulon, paravent peint par Michel de Toulon, XVIIIe siècle, collection Musée Mer Marine
Calfatage des bateaux dans le port de Toulon, paravent peint par Michel de Toulon, XVIIIe siècle, collection Musée Mer Marine
Également à l’origine de la création de l’important arsenal de Rochefort et de l’agrandissement de celui de Brest, Colbert nationalise la construction navale et fait des arsenaux les places fortes d’un extraordinaire savoir-faire, qu’il s’agit de maintenir à l’abri des tentatives d’espionnage des nations rivales. Ces espaces clos accueillent un grand foisonnement d’hommes et de métiers liés aux différents matériaux et techniques mobilisés dans le cadre de la confection des navires royaux. La Grande Réformation des forêts royales fournit le bois nécessaire à la construction de ces immenses bâtiments flottants, dont un seul peut nécessiter l’abattage de plus de 2000 chênes centenaires. Et l’institution du service des classes, unique en Europe, fournit les effectifs de marins requis pour les manoeuvrer.
S’agissant des ambassadeurs de la puissance de Louis XIV sur les mers, les vaisseaux doivent par ailleurs être revêtus de leurs plus beaux atours.
Dans un décret de 1678, Colbert déclare que
« l’intention du roi est qu’il soit fait, en chaque arsenal, des modèles en petit d’un vaisseau (…) et il faudra que ces modèles soient faits avec autant d’exactitude et de justesse qu’ils servent perpétuellement pour les mesures et les proportions à tous les vaisseaux qui seront construits dans l’avenir ».
C’est ainsi que sont réalisées de nombreuses maquettes d’arsenal, qui permettent de standardiser les modèles de vaisseaux, mais aussi d’étudier des projets de décors. Afin de magnifier la flotte du Roi-Soleil, les plus grands sculpteurs du temps sont mobilisés au sein des arsenaux royaux pour décorer les proues et les châteaux arrières des vaisseaux.
Cette maquette d’arsenal réalisée vers 1779 propose une ébauche de décor sur le thème de la déesse antique Cérès.
Maquette d’arsenal dite Cérès, v. 1779, collection musée mer marine
Sur l’ébauche élaborée d’une coque, ce type de maquette permet de présenter les projets de décoration aux autorités maritimes, voire même au roi, afin qu’ils donnent ou non leur aval en vue de la construction d’un véritable navire.
Ces projets peuvent également être soumis sous la forme de dessins préparatoires.
Projet d’éperon, Dessin d’arsenal, XVIIIe Siècle, collection Musée Mer Marine
Projet de décor de château arrière, Dessin d’arsenal, XVIIIe Siècle, collection Musée Mer Marine
L’un des plus beaux accomplissements des arsenaux royaux français est sans conteste le Soleil Royal, navire ainsi nommé en référence au Roi-Soleil.
Cette maquette montre la richesse des décors réalisés par Antoine Coysevox et Pierre Puget, célébrés parmi les plus grands sculpteurs de leur temps.
Le Soleil Royal (château arrière), maquette à l’échelle 1/30, collection Musée Mer Marine
Lancé en décembre 1669, le Soleil Royal illustre l’âge d’or de la Marine Royale de Louis XIV, que l’on peut considérer comme la première flotte européenne de 1670 à 1708, avec une stabilisation autour de 120 vaisseaux. Le Soleil Royal est notamment vainqueur des flottes anglaises et hollandaises lors de la bataille de Béveziers, sous le commandement de l’amiral de Tourville. Sa disparition lors de la défaite de La Hougue en 1692 marque un premier revers pour cette puissante flotte qui, malgré quelques grands succès économiques à la fin du XVIIe siècle, va progressivement décliner après 1708 tandis que la situation financière du royaume nécessite l’arrêt de la construction de nouveaux vaisseaux.
Mais celle que l’on surnommera la « Royale » est née, et le secrétariat d’État de la Marine, voulu par Colbert et comportant la Marine de guerre, le commerce et les colonies, perdurera presque tout au long du XVIIIe siècle avant de devenir un ministère.
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Episode 2 : Déambulation dans l’exposition National Géographic du Musée Mer Marine (Avril 2019)
Apprivoisez la photographie comme Paul Nicklen apprivoisa les léopards des mers.
Petits ou grands, connaisseurs ou novices, sensibles à la beauté du monde marin ou non, découvrez et appropriez-vous l’histoire derrière l’image.
Authenticité et rareté, nous sommes maintenant privilégiés et témoins de la beauté du monde qui nous entoure et de ce fait responsable de sa préservation.
La préservation, un thème qui tient à coeur au Musée Mer Marine. Ainsi l’exposition initiait parfaitement les intentions du MMM dans sa volonté de sensibiliser le public à la beauté et à la fragilité des océans, tout en replaçant l’être humain dans cette immensité qui le dépasse, à la fois dans le temps et dans l’espace.
L’exposition proposait d’abord un retour sur le tout premier reportage en couleurs réalisé par National Geographic sur le monde marin. En 1956, les photographes ont recours à des appareils de très grande taille, qu’ils doivent placer dans des caissons étanches en espérant que les ampoules des flashs n’exploseront pas sous la pression …
Les avancées technologiques ont permis la prise de photos dans des conditions parfois extrêmes, qui n’auraient pu être possible il y a encore quelques décennies. Parfois en contradiction avec l’intention de rapprocher l’homme et son environnement, la technologie nous a permis de découvrir un monde marin très peu connu du grand public.
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Plongez dans nos rétrospectives vidéos.
Alors que le confinement se prolonge, L’équipe du Musée vous a préparé plusieurs épisodes et vous invite à voyager au coeur du musée à travers plusieurs expositions et évènements qui ont marqués le Musée depuis son ouverture.
On vous présente ici le teaser en vidéo de ces 3 premiers épisodes sur la magnifique exposition National Géographic.
Rendez vous les dimanches et mercredis pour des rétrospectives sur les expositions et les évènements forts du Musée.
« Voyage en Italie, À la rencontre de Léonard DE VINCI »
Regard d’un architecte-photographe-écrivain, Ferrante FERRANTI, également architecte et auteur de nombreux ouvrages consacrés à l’art ainsi que de récits de voyage.
Tarif : 6 € pour les adhérents ; 10€ non-adhérents
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Pour la 3ème édition du Black History Month, le Musée Mer Marine s’associe à Mémoires & Partages en mettant à l’honneur un sport : la boxe.
Des icônes historiques aux champions actuels, en passant par les valeurs de cette discipline et son rôle incontournable dans le cinéma, l’univers de la boxe constituera le décor des manifestations prévues
Le Black History Month, c’est quoi ?
Il s’agit d’un évènement qui vise à célébrer et mettre en lumière les cultures afro-descendantes : leur pluralité, leur beauté, leur singularité.
Originaire des États-Unis et célébré depuis bientôt un siècle, le Black History Month s’est exporté au Royaume-Uni, au Canada et depuis 2018 à Bordeaux.
La Boxe comme dénominateur commun
Une image : celle de Mohammed Ali.
Il n’était pas uniquement un athlète talentueux et ambitieux, mais aussi un fervent activiste contre les ségrégations raciales dont souffrent encore aujourd’hui les Noirs et est devenu une icône globale de par ses actions contre la guerre.
Aya Cissoko, Marraine du BHM
Boxeuse et écrivaine, championne du monde amateur de boxe française en 1999 et 2003, et de boxe anglaise en 2006, Aya Cissoko est l’auteure de Danbé, coécrit avec Marie Desplechin (Calmann-Lévy, 2011), et N’ba.
Lancement du Black History Month au MMM
Samedi 1er Février à 18h
Boxe et Résistance
Échanges avec Aya Cissoko, Judith Perrignon et Lauranne Simpere.
La boxe a toujours représenté un art de la résistance. Incarné par Mohamed Ali, à travers son combat pour les droits civiques, ce sport a traversé les frontières raciales, sociales, politiques et de genre pour devenir une aspiration au dépassement de soi et à la relation aux autres. A travers les témoignages de deux grandes personnalités françaises, il s’agit de réfléchir à cet héritage.
Aya Cissoko, marraine du Black History Month Bordeaux 2020, est écrivaine et championne du monde de boxe. Elle a raconté son histoire dans « Danbé » Danbé, qui obtient le Grand Prix Madame Figaro.
Judith Perrignon, née en 1967, est une journaliste, écrivaine et essayiste française. Elle a publié « L’Insoumis », une enquête sur la vie de Mohamed Ali (Grasset, 2019).
Inauguration de l’exposition« Entre les cordes » de Lauranne Simpere de Douze Films – Présentée du 29 janvier au 9 février 2020.
Projection de « Danbé, la tête haute » de Bourlem Guerdjou
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Mais c’est quoi le FIDOM ?
Le FIDOM c’est le Festival International du Documentaire Maritime. C’est un nouveau rendez-vous autour de l’image et de l’évasion maritime qui a lieu du 23 au 26 Janvier 2020.
Cette année, le FIDOM largue ses amarres au Musée Mer Marine de Bordeaux, aux abords du bassin à flots. Un lieu d’exception où l’histoire maritime et celle des gens de mer se mêlent en une atmosphère de passion, de dévouement et de partage.
Françoise LABORDE, connue pour être journaliste écrivaine et présentatrice TV, présidera le jury du FIDOM.
Patricia LOWN est la productrice internationale du Festival.
Quelle sera la programmation ?
Ce festival exceptionnel débutera avec la diffusion du film d’ouverture le Jeudi 23 à 20h30 L’homme a mangé la Terre réalisé par Jean Robert VIALLET.
Synopsis : Exploitation des énergies fossiles, révolution industrielle, taylorisme, agriculture intensive… depuis deux siècles, le progrès et la croissance ont durablement altéré l’état de la planète. Retour sur la façon dont le monde est entré dans l’anthropocène, ère débutée quand les activités humaines ont commencé à impacter l’écosystème terrestre d’une façon significative.
Le Festival continuera avec la diffusion de plusieurs documentaires maritimes, en compétition et hors compétition du 23 au 26 Janvier 2020 au MMM.
Venez donc participer au FIDOM pour découvrir des images magnifiques et inédites sur nos mers et océans. L’entrée est gratuite alors n’attendez plus !
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« Sur 599 personnes, il n’y eut que 35 survivants. Ce fut l’un des plus grands drames maritimes de l’Histoire de France. »
On Lève L’encre
Le vendredi 9 janvier 1920 , après avoir appareillé à 19 heures du quai des Chartrons de Bordeaux, à destination de Dakar, le paquebot AFRIQUE aborde la mer le 10 janvier. À son bord se trouvent 599 hommes prêts à appareiller malgré une très mauvaise météo. En effet, la mer est très mauvaise et le vent souffle fort.
Qui était à bord ?
Sur les 599 occupants du navire, 135 sont des membres de l’équipage et 282 sont des passagers serrés dans des cabines, initialement prévues pour 224.
Parmi ces passagers il y a de nombreuses familles avec femmes et enfants dont les maris officiers, fonctionnaires ou commerçants rejoignaient leur poste en Afrique, de même qu’un groupe de dix-sept missionnaires de la Congrégation du Saint-Esprit emmené par Monseigneur Hyacinthe Jalabert, évêque de Dakar. Il y avait également, entassés dans l’entrepont, 192 soldats de l’armée coloniale, tirailleurs sénégalais pour la plupart, qui une fois leur devoir accompli rentraient chez eux.
Premier SOS
Le 11 janvier, à 2h du matin, alors que le paquebot a réussi à passer le Verdon, le commandant LeDû est alarmé par une voie d’eau non localisée qui noie les machines. Il décide de mettre le cap sur le port de la Pallice, à La Rochelle. Mais à 7h, le navire devient difficile à manoeuvrer et commence à dériver. Le commandant émet un premier SOS. La mer est mauvaise, l’Afrique fait face à une puissante tempête qui empêche les bateaux qui s’étaient portés à son secours de l’aborder.
La triste dérive
Dans la nuit du 11 au 12 janvier à quelques miles entre l’île de Ré et les Sables d’Olonne, le navire, désormais incontrôlable, dérive dangereusement au milieu de la tempête.
Le commandant Le Dû, fait mettre les canots de sauvetage à l’eau et donne l’ordre d’évacuer le bateau. Mais les passagers sont effrayés par la hauteur des vagues et refusent d’embarquer se sentant plus en sécurité sur l’imposant bateau.
Un bilan dramatique
A 3h du matin, le 12 janvier, le télégraphe de l’AFRIQUE annonce que le paquebot coule emportant avec lui ses passagers. Sur 599 personnes, il n’y eut que 35 survivants. Ce fut l’un des plus grands drames maritimes de l’Histoire de France.
Rendez-vous du 9 au 16 janvier 2020 au MMM pour découvrir l’exposition Le Mémorial des Tirailleurs Naufragés, réalisée par Karfa Sira Diallo et labellisée par la Mission 14-18.
PROGRAMME SPÉCIAL DU JEUDI 9 JANVIER 2020
18h – Musée Mer Marine :
Inauguration de l’exposition « Le Mémorial des Tirailleurs Naufragés» – Projection – Conférence avec Nicolas Michel, auteur « Le Chant Noir des Baleines »
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L’histoire des vaillants marins anglais qui ont sauvés le Port de Bordeaux lors de la 2nde Guerre Mondiale.
Tout commence en 1942, lorsque presque toute l’Europe vit sous l’Occupation nazie…
Winston CHURCHILL, s’inquiète du nombre grandissant de navires de l’Axe “Forceurs de blocus” qui utilisent le port de Bordeaux pour transporter des produits essentiels à l’industrie de guerre allemande et des armes à destination du Japon.
Il donne l’ordre à Lord Louis MOUNTBATTEN, chef des opérations interarmes d’intervenir. MOUNTBATTEN et Anthony EDEN (Ministre des Affaires Etrangères) s’opposent au bombardement du port par les avions de la Royal Air Force car trop de vie humaines sont en jeu.
Ils tombent donc d’accord sur une mission spéciale de commando qui va être baptisée: “Opération FRANKTON” aussi connue sous le nom : “Opération Coque de Noix » (en raison du type de kayak utilisé : Cockle Mark).
Le plan est simple : six kayaks seraient placés sous le commandement du Major HASLER, chacun manoeuvré par deux hommes et transporté non loin de l’embouchure de la Gironde par un sous-marin qui les mettrait à l’eau en effectuant son service normal de patrouille.
Ils remonteraient ensuite l’estuaire en se cachant de jour et poseraient des mines limpets (bâton d’explosif aimantés) sous la ligne de flottaison des navires qu’ils trouveraient dans le port de Bordeaux pendant la nuit.
À leur arrivée sur Bordeaux, ils abandonneraient leurs canots et essaieraient de rejoindre la ville de Ruffec en Charente, où des membres de la Résistance les attendraient afin de les rapatrier à Londres.
Que se passe-t-il réellement ?
Dans la soirée du 7 décembre 1942, le sous-marin britannique “HMS TUNA” met cinq kayaks à l’eau, au large de Montalivet (Gironde). En effet, le sixième Kayak est endommagé au moment de la mise à l’eau et ne peut donc pas participer à l’opération. Une des cinq embarcations disparaît en passant des remous, une seconde chavire également peu après, les deux membres de l’équipage du second canot sont remorqués près du rivage et sont abandonnés à leur sort.
Sous-marin HMS TUNA | Par Zimmerman, E A (Lt) Royal Navy official photographer Wikicommons
Les trois autres kayaks sont portés par la marée près du môle du Verdon et obligés de se glisser entre le môle et quatre navires ennemis à l’ancre. Peut après, l’un des trois kayaks est séparé du groupe… on ne le reverra plus.
Les deux kayaks restants: “Catfish” avec à son bord le Major HASLER et son co-équipier le Marine SPARKS et le “Crayfish” avec à son bord le Caporal LAVER et le Marine MILLS, ne peuvent naviguer que de nuit et avec une marée favorable. Il leur faut passer la journée cachés dans les broussailles de la berge.
Le 11 décembre 1942, tôt dans la matinée, ils arrivent en face de Bassens et cherchent un endroit où se cacher avant de pouvoir exécuter leur mission.
Cette nuit là vers 21h00, les deux kayaks se préparent à exécuter la dernière étape de leur mission : la pose de mines marines sur les navires ennemis.
Le “Catfish” se dirige vers les quais de la rive gauche du port de Bordeaux et réussit à fixer des mines magnétiques Limpet sur trois grand navires amarrés à cet endroit. Le “Crayfish” reste sur Bassens et pose ses mines sur deux navires amarrés dans le môle.
Et après ?
La mission accomplie, les quatre hommes ont seulement quelques heures pour s’enfuir de la région. Il faut qu’ils détruisent leurs kayaks et effectuent le voyage à pied jusqu’à Ruffec en Charente, soit un périple pédestre de 160km en zone occupée ! (cf image ci-contre)
Ils descendent la Gironde jusqu’à Saint-Genès-de- Blaye en profitant de la marée descendante et du courant, puis coulent leurs embarcations et s’enfoncent dans les terres. Pour plus de sécurité les deux équipes se séparent.
Pendant ce temps les mines ont explosées quatre navires : le “Tannenfel” le “Dresden“, “l’Alabama” et le “Portland” qui ont été très sévèrement endommagés.
Anecdote : dans le cas du “Dresden”, sous prétexte de combattre l’incendie qui se propage, les pompiers Français du port aggravent les dégâts en l’inondant afin de le faire chavirer.
Et qu’en est-il du repli des deux équipes ?
Les deux groupes entreprennent une marche de 160 km dans le froid, sous la pluie et de nuit afin d’éviter les allemands pour rejoindre Ruffec.
Le 14 décembre 1942, l’un des deux groupes, constitué du Caporal LAVER et du Marine MILLS, est repéré. Ils sont arrêtés malgré le fait qu’ils portaient leur uniforme de l’armée Britannique. Puis sont considérés comme des terroristes et non des militaires et sont fusillés en mars 1943 à Paris.
Du commando de départ composé de 10 hommes il ne reste plus que 2 survivants : Hasler et Sparks ! Et ils doivent parcourir 160 km à pied en terrain ennemi pour espérer survivre.
Après 7 jours de marche, mourant littéralement de faim et de froid, ils parviennent à Saint-Même-les- Carrières en Charente et trouvent, à partir de là, une solidarité de la Résistance Charentaise qu’ils n’espéraient pas. Ils sont pris en charge, hébergés et nourris à Saint-Preuil par la famille Pasquereau.
Hasler et Sparks atteignent enfin Ruffec le 18 décembre 1942, en fin de matinée. Ils savent seulement qu’ils doivent contacter la Résistance dans un petit hôtel de la ville. Ils arrivent à l’hôtel- Restaurant la “Toque Blanche”, et prennent le risque de se faire connaître de la patronne Mme Mandinaud, aussitôt cette dernière les cache dans la cuisine, elle leur donne à manger et les rassure, ils sont au bon endroit !
Le soir venu, M. Mandinaud introduit M. MARIAUD à la “Toque Blanche” afin d’interroger les deux Anglais et s’assurer que ce sont bien des soldats Anglais et non des espions déguisés. Ceux-ci rassurés vont les conduire à l’abri avant de les faire repartir pour l’Angleterre.
Le soir même après minuit, René Flaud le boulanger de Ruffec prend en charge Hasler et Sparks et va les déposer dans le bois de Benest en Charente. Un passeur les conduit jusqu’à Marvaux, dans la ferme isolée d’Armand Dubreuille membre du réseau “Marie-Claire” (réseau d’évasion mis en place par Mary Lindell de son vrai nom).
Caché dans la ferme et ils ne sortent que la nuit pour prendre l’air, et vont devoir patienter 42 jours avant que le réseau puissent les évacuer.
Le rapatriement des survivants
Après 42 jours d’attente en Charente chez les Dubreuille, le fils de Marie Lindell, Maurice de Milleville, alors âgé de 18 ans, prend en charge Hasler et Sparks.
Ils partent tous les trois en vélo jusqu’à Roumazières où ils prennent le train jusqu’à Limoges, puis jusqu’à Lyon où les attend Marie Lindell. A partir de Lyon ils vont être pris en charge par différentes cellules du réseau jusqu’à Perpignan, puis ils traversent les Pyrénées et arrive enfin au Consulat Britannique de Barcelone. Il seront ensuite conduit à Gibraltar d’où ils pourront repartir au pays afin de reprendre leur service actif.
Le destin des hommes du commando
Des dix hommes qui ont participés à la mission, seul le Major H.G Hasler et le Caporal William Sparks en ont réchappé. Sur les huit autres: deux se sont noyés (Caporal Georges SHEARD et le Marine David MOFFAT).
Six ont été capturés, torturés puis fusillés: – quatre à Paris le 23 mars 1943 : Caporal Albert LAVER et le Marine Henry MILLS, Lieutenant John MACKINNON et le Marine James Conway – deux à Blanquefort (Gironde) le 12 décembre 1942 : Sergent Samuel Wallace et le Marine Robert EWART.
Rendez-vous au Musée Mer Marine
Nous devons perpétuer le souvenir de cette mission, souvent méconnue des français et des bordelais. En ayant lu cet article, vous ne verrez plus le port de Bordeaux de la même façon.
Le Musée Mer Marine participe à la commémoration de cet évènement par la mise en place d’une animation au sein du parcours permanent dès ce week-end.Ouvrir/fermer la section Yoast SEO
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Titouan Lamazou, navigateur, écrivain et artiste français de renom. Il avait d’abord gagné en renommée grâce à sa victoire au Vendée Globe en 1990. Il consacre aujourd’hui son temps à la réalisation de son rêve : le bateau-atelier.
En quoi consiste le projet ?
Le bateau-atelier est né de l’imagination de Titouan Lamazou et c’est un rêve qui ne date pas d’hier ! L’ancien navigateur veut créer une plateforme itinérante sur laquelle artistes et scientifiques pourront embarquer et laisser se déverser leur créativité et leurs créations.
D’ici 2020, le bateau-atelier devrait sortir d’un chantier situé sur le bassin d’Arcachon et sera à même de naviguer sur les mers et océans de la planète bleue.
En attendant de voir le bateau-atelier prendre la mer, on peut déjà le visiter, en version miniature ! Le MMM est fier d’abriter une maquette afin de faire découvrir ce projet ambitieux, créatif et soutenu par la région Nouvelle-Aquitaine notamment avec le projet pédagogique associé : « Dessine-moi un bateau ».
Le Bateau-Atelier de Titouan Lamazou au MMM dans l’exposition Horizon LibertéLe Bateau-Atelier de Titouan Lamazou au MMM dans l’exposition Horizon Liberté
Un artiste engagé
Aujourd’hui, Titouan Lamazou fait « l’éloge de la lenteur pour faire corps avec la planète et la nature ». Il a également été nommé « Artiste de l’UNESCO pour la paix » en 2003 grâce à ses tableaux riches en couleur et en aventures autant sur mer que sur terre.
Il livre sa vision d’un monde fragilisé par l’homme :
« Je crois que le monde a changé énormément, surtout de façon exponentielle ces dernières décennies. Avec toujours la même cause, on peut parler de réchauffement climatique, de terrorisme, de nationalisme, c’est la folie consumériste qui s’est emparée de l’humanité.. C’est le capitalisme néo-libéral sur la planète. Ça s’est emballé toutes ces inégalités croissantes… »
Norbert Fradin, fondateur du MMM et Titouan Lamazou devant la maquette du Bateau-Atelier
After 127 days filled with emotion and wonderment, our exhibition “Sempé en liberté” has come to an end.
Vous avez été nombreux à venir découvrir et redécouvrir les oeuvres de l’illustrateur bordelais. Cette rétrospective sur la vie de l’artiste, de ses premiers coups de crayon à aujourd’hui vous transporte dans le monde de Jean-Jacques Sempé, sa vision du monde, de la société à travers le dessin. Accompagné d’anecdotes et d’accessoires, entrez dans l’intimité du dessinateur et devenez spectateur privilégié.
Le saviez-vous :
#1 — Lorsqu’il n’était encore que nourrisson, la mère de Jean-Jacques Sempé le présenta au concours du plus beau bébé de Bordeaux. Lui se désigne comme alors « un bibendum blanchâtre et adipeux, un gosse bien gros, alourdi dans du lait trop riche ». Contre toute attente, il gagne le concours et devient le plus beau bébé de Bordeaux ! Puis, retournement de situation, il est couvert de piqûres de puces et se voit destitué du titre de gagnant. Une première expérience peu banale.
#2 — Jean-Jacques Sempé a dessiné sa première couverture pour le New Yorker en 1978. Quarante ans plus tard il est toujours présent à la une de l’hebdomadaire avec plus de 110 couvertures dessinées.
#3 — «J’ai été gâteux très jeune, en aimant des choses qui étaient déjà démodées : cela m’a donné de grandes joies dans la vie.»
#4 — Sempé a enchaîné les petits emplois (courtier en vin ou encore livreur à vélo) en arrivant sur Paris à 18 ans après avoir vécu toute son enfance à Bordeaux.
#5 — AUTOPORTRAIT, Sempé par lui-même : Comme pour se moquer de lui-même, de ceux qui tentent de l’aider en lui soufflant de (mauvais) conseils et de ceux qui s’imaginent qu’il déniche ses idées dans la rue en observateur avisé, Sempé publie en 1963 dans le journal Elle et dans Paris-Match, une série de dessins qui racontent la triste condition du dessinateur d’humour.
Alors pour ceux qui n’ont pas encore pu venir et ou ceux qui souhaites revoir l’exposition une dernière fois; il ne vous reste plus que 4 jours pour nous rejoindre au MMM pour en profiter !
These 21st and 2nd of September, the Musee Mer Marine takes part in the European Heritage Days. Conferences on important thematics for the MMM are planned : ecology and maritime heritage preservation.
Programme
Samedi 21 septembre
15h00 – Plaidoyer pour un patrimoine vivant avec Allain Bougrain-Dubourg
17h00 – Déambulation musicale au saxophone avec Martin Trillaud (dans le parcours permanent)
Dimanche 22 septembre
11h00 – Histoire d’un paquebot de légende : le Normandie avec Bernard Gaillard
15h00 – Restaurer du patrimoine naval, histoire de la restauration du Cupidon fou avec Nicolas Chanteloup
Les entrées aux conférences sont libres sous réserves des places disponibles.
Les intervenants
Allain Bougrain-Dubourg
Plaidoyer pour un patrimoine vivant
Président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) depuis 1986, Allain Bougraind-Dubourg est journaliste, producteur et réalisateur de télévision. Il fut chroniqueur radio sur Europe 1 dans les années 1980 pour émission de Michel Drucker et coprésentateur, entre 2011 et 2014, d’une émission animalière sur France Inter.
En tant que vice-président de l’observatoire des marrées noires, membre du Conseil national du développement durable, membre du conseil scientifique du parc naturel régional du Queyras, administrateur du Musée national d’histoire naturel et bien d’autres, Allain Bougrain-Dubourg est une personnalité engagée dans la protection de la biodiversité.
Martin Trillaud
Déambulation musicale
Musicien de talent, Martin Trillaud est un saxophoniste baryton de renom international. Titulaire d’un Master d’artiste-interprète depuis 2014, il fait parti du Quatuor Yendo, quatuor avec lequel il s’est perfectionné au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris auprès de David Walter.
Martin Trillaud est un passionné. Il a remporté de nombreux premier prix, notamment lors du concours international de musique de chambre à Osaka, Jeunes solistes à Huelma, Adolphe Sax France, Jeunes solistes à Gap ou encore Leopold Bellan. Il est en total accord avec sa génération et travaille notamment avec des compositeurs à l’Institut de Recherche et de Création d’Acoustique Musicale. Entre oeuvres solo, orchestrales et musique de chambre, Martin Trillaud vous offrira un moment d’extase musicale lors de son passage le samedi 21 septembre dans votre Musée Mer Marine.
Bernard Gaillard
Histoire d’un paquebot de légende : le Normandie
Cinéaste, vidéaste, créateur et président du Festival du Film Naval de Bordeaux, Bernard Gaillard est un passionné d’histoire maritime et du fameux paquebot, le « Normandie ». Patient et obstiné, il filme les passagers des navires les plus spectaculaire depuis la mise en service du pont Chaban Delmas.
Après de longues recherches fructueuses, il vogue dorénavant entre conférences, films et diaporamas pour nous offrir cette connaissance du monde naval. C’est donc à l’histoire légendaire de l’incroyable paquebot le « Normandie », qu’il consacrera sa conférence ce dimanche 22 septembre au sein du Musée.
Nicolas Chanteloup
Restaurer du patrimoine naval, histoire de la restauration du Cupidon fou
Gérant de l’entreprise Despierre charpente marine, Nicolas Chanteloup a pour mission la rénovation du « Cupidon Fou », un bateau historiquement riche. En effet, il fut le dernier voilier de la série des Cupidons que le baron Philippe de Rothschild a fait construire entre 1926 et 1930. C’est grâce au Cupidon que le baron fut l’un des meilleurs régatiers français dans les années 1030. Construit au chantier Bonnin Frères à Lormont en 1929 sur le plan de l’architecte naval François Camatte.
En partenariat avec Musée Mer Marine, c’est l’association Hermione – La Fayette qui accueille le chantier de rénovation du « Cupidon fou ». L’association s’est lancée dans l’incroyable aventure de la reconstruction de la frégate Hermione depuis 1997, et ce nouveau chantier du Cupidon est un renouvellement de leur engagement à conserver notre patrimoine maritime.
Nicolas Chanteloup va donc donner une conférence sur l’histoire de cette restauration ambitieuse, les techniques, compétences nécessaires à un tel chantier, de plus associé à un projet de formation.
Rewatch the special episode on the opening of our permanent collection.
En effet, pour ce dernier numéro de la saison, l’équipe de France 3 est venu nous rendre visite afin de découvrir nos collections et vous ainsi percer le mystère du parcours permanent.
Dans ce numéro, venez à notre rencontre et découvrez les dessous de ce projet hors-norme.
Qui de mieux que Norbert Fradin, le fondateur pour décrire l’ambiance et les intentions du lieu :
« C’est un musée transversal, on parlera bien de l’histoire de la navigation (…), mais aussi de l’histoire des océans, de ce qu’il se passe aujourd’hui dans les océans, de ce qu’il s’est passé hier. »
Ce sont des années de travail qui s’achèvent pour voir aboutir le projet :
« C’est très émouvant. C’est des mois et des années de travail qui se concrétisent dont c’est des moments très intense en termes d’émotion »
Claire Fradin, la coordinatrice du MMM
François Payet, qui a su donner vie à la scénographie imaginée par Norbert Fradin, explique ses choix :
« Un bateau posé au sol c’est un objet qui est mort. Un bateau est fait pour flotter »
Nous vous accueillons donc dès à présent au MMM du mercredi au dimanche à partir de 10h30. Toutes infos pratiques ici.
Encore merci à l’équipe France 3 de nous avoir dédié cet épisode, et comme Olivier Riou l’a si bien dit :
Last Thursday, June 20th, 2019, the Musee Mer Marine was inaugurated by Bordeaux’s Mayor, Nicolas Florian, Patrick Bobet and Alain Juppé.
Left to right, Nicolas Florian, Norbert Fradin, Patrick Bobet, Alain Juppé.
Ce jeudi 20 juin 2019, le musée Mer Marine de Norbert Fradin, au bord des bassins portuaires, a été inauguré jeudi soir en présence de Nicolas Florian, Patrick Bobet, Alain Juppé et les nombreuses personnalités, officiels et représentants de la marine.
Un moment inoubliable où nous avons pu partager les collections du musée pour la première fois. L’émotion est au rendez-vous, l’ex voto aux 30 maquettes coupe le souffle de chaque visiteur qui entre dans le parcours. La scénographie de Francois Payet et dirigé par Norbert Fradin, vous emporte dans l’histoire de la navigation de l’antiquité à aujourd’hui, dans la préservation des Océans et le partage de l’art au fil du temps. Les sculptures gigantesques de Pasqua et les grands formats de Flore Sigrist vous appelle à la protection et à la sensibilisation des Océans.
Le hall d’accueil et le choeur des Marins Basques
Dans le hall, la foule est accompagnée par les chants du choeur de marins Basques. Tout le monde est au rendez-vous, des habitants du quartier au préfet de la gironde en passant par les députés et les amis du MMM : Bernard Magrez (Fondateur et proprétaire de l’institut Magrez), Philippe Massol (Directeur de la cité du vin)… Plus de 400 personnes se sont déplacées pour l’événement certains venant même de Tahiti comme Ben Thouard qui exposera dans quelques jours au deuxième étage ses photos vues de l’intérieur des vagues et des océans.
Horizon liberté, le parcours lié à la saison culturelle de Bordeaux, a été conçu d’une main de maitre entre le MMM et l’équipe de Richard Coconier. Il relate l’histoire des grands marins et aventuriers comme Florence Arthaud, Jean Yves Terlain ou encore Henry de Monfreid. Au 1er étage du hall, déjà habillé par les oeuvres géniales de Gérard Rancinan, un tableau de Jean Rooble est visible de tous les visiteurs (pour info, cette oeuvre est à gagner sur le site de l’office du tourisme NDLR).
Norbert Fradin, Alain Juppé, Flore Sigrist
Vue du 1er étage
Barbie Coline au premier plan
Who should be scared, Ph. Pasqua
Le théâtre antique du parcours permanent
Après l’ouverture de ses parties temporaires, c’est le parcours permanent qui ouvre donc ses portes au public ce vendredi 21 juin 2019. La date a été choisi avec soin pour ce musée relatant l’histoire de la navigation, rien de mieux que le week-end de Bordeaux Fête le Fleuve.
Pour en savoir plus sur le parcours permanent cliquez ici
Le MMM réouvre exceptionnellement ses portes les 9 et 10 Mai pour accueillir les États Généraux de la Mer.
Au programme : Enjeux et Stratégies Maritimes
Ces Etats Généraux dureront 3 jours dont 2 se dérouleront au MMM.
Organisé par Eda Aliénor en collaboration avec les barreaux du ressort de la cour d’appel de Bordeaux, ces journées, qui constituent une formation pour les avocats, sont accessibles au grand public.
Des intervenants de marque ont confirmé leur présence, tel que le skipper professionnel Yves Parlier.
La Cours d’Appel de Bordeaux a décidé de répondre à une problématique importante qui concerne notre société et notre environnement.
Les espaces maritimes couvrent 70% de la planète, 90% du commerce mondial emprunte la voie maritime, 95% de nos télécommunications entre continents se font par câbles sous-marins, voici quelques chiffres qui ont de quoi nous faire réfléchir et amorcer des discussions.
Entre conférences, animations et ateliers, découvrez le programme des deux journées qui prendront place au MMM :
JEUDI 9 MAI 2019
14.30
OUVERTURE DES ÉTATS GÉNÉRAUX DE LA MER
Intervention du Bâtonnier de l’Ordre des Avocats de Bordeaux, M. Jérôme DIROU
Mme Anne CADIOT-FEIDT, Présidente de l’EDA Aliénor, ancienne Bâtonnière de l’Ordre des Avocats de Bordeaux
Mme Anne GUERIN, Président de la Cour d’Administrative d’Appel de Bordeaux, Conseiller d’Etat
M. Alain ROUSSET, Président du Conseil Régional Nouvelle Aquitaine
15.00 | 17.00 | Atelier introductif OUVRIR LES ESPRITS ET LE CHAMP DES POSSIBLES
Animateur : M. Fabrice HOURQUEBIE, Professeur de droit public Université de Bordeaux
M. Jean-François FOUNTAINE, Maire de La Rochelle , ancien régatier et chef d’entreprise
M. Yves PARLIER, Skipper professionnel français M. Jean Didier URBAIN, Sociologue, Linguiste et Ethnologue, Professeur émérite à l’Université Paris V
VENDREDI 10 MAI 2019
8.45 | 9.00 | Accueil des participants
9.00 | 10.45 | Atelier n° 1
LA MER, TERRITOIRE DE RESSOURCES ET SOURCE DE RICHESSE
Animateur : M. Jean PETAUX, Politologue, Sciences Po Bordeaux
La Valorisation du domaine public maritime :
Me Cyril CAZCARRA, Avocat au Barreau de Bordeaux
Mme Clothilde LE GUAY, Doctorante à l’Institut Duguit, Université de Bordeaux
La pêche : quel(s) modèle(s) de développement économique ? Quels effets induits?
Mme Leslie WIDMANN, Directrice Générale d’Odyssée Développement
M. François DRAGEON, Ancien Bâtonnier de l’Ordre des Avocats de La Rochelle, Président de la CARPA Sud Ouest
M. Laurent CHAMPEAU, Directeur du Comité Régional de Conchyliculture
10.45 | Pause-café 11.00 | 12.30 | Atelier n° 2
LA MER, TERRITOIRE À ENJEUX ET SOURCE DE CONFLITS
Animateur : M. Julien ROUSSET, Journaliste à Sud Ouest
La crise migratoire :
M. Sylvain DOMERGUE, Chargé d’enseignement Sciences Po Bordeaux, agrégé de géographie
M. Francis VALLAT, Président de SOS Méditerranée, Président Fondateur des clusters Maritimes Français et Européens
M. Eric BANEL, Directeur interrégional de la mer Sud-Atlantique
Intervention de l’Etat : Me Fréderic FONTAINE, Avocat au Barreau de Paris
Le tribunal Maritime :
M. Denis ROUCOU, Président du Tribunal Maritime de Bordeaux
M. Jérôme DIROU, Bâtonnier de l’Ordre des Avocats de Bordeaux
12.45 | 14.00 | Déjeuner
14.00 | 16.30 | Atelier n° 3
LA MER, ESPACE À PROTÉGER ET SOURCE DE RISQUES
Animateur : Gaëlle RICHARD, Journaliste à Sud Ouest
M. Guillaume DE LA TAILLE, Rapporteur public à la Cour Administrative d’Appel de Bordeaux Le recul du trait de côte: actualité jurisprudentielle
Me Xavier HEYMANS, Avocat au Barreau de Bordeaux Quelles responsabilités des acteurs publics face au recul du trait de côte ?
Me Patrice CORNILLE, Avocat au Barreau de Bordeaux La loi littorale vue depuis la mer
M. Hubert DELZANGLES, Professeur de droit public à Sciences Po Bordeaux Atteintes à l’environnement en mer: quelle(s) protection(s) et quelle(s) responsabilité(s) ?
Me Damien SIMON, Avocat au Barreau de Bordeaux Polices de la pêche : le droit contre les poissons
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Le 14 avril 1912, le célèbre navire le RMS Titanic faisait naufrage au beau milieu de l’Océan Atlantique, au large de Terre-Neuve. Retour sur ce paquebot mythique, qui a marqué l’histoire.
Le 10 avril, le célèbre paquebot transatlantique Le RMS Titanic entame sa traversée inaugurale. 4 jours après le début de ce périple, le dimanche 14 avril 1912, à 23h40, le bateau heurte un iceberg à tribord. L’eau commence à s’infiltrer dans le bateau et en moins de 3h, le navire finit par couler entièrement. L’évacuation des passagers est très complexe : il n’y a pas assez de canots de sauvetage et ceux qui partent sont loin d’être remplis.
Avec seulement 700 survivants sur 2 200 passagers et membres de l’équipage, ce naufrage fut l’une des plus grandes catastrophes maritimes avec l’un des bilan les plus lourds de l’histoire maritime. Ce drame aura néanmoins permis de renforcer la sécurité maritime à plusieurs niveau.
Pour l’occasion, nous avons décidé de vous montrer, en exclusivité, des images de la maquette de Titanic qui composera le parcours permanent du musée. En effet, vous aurez l’occasion de la découvrir par vous même lors de son ouverture au début de l’été 2019.
Le compte à rebours avant les prochaines vacances scolaires a déjà commencé pour les enfants, alors toute l’équipe du MMM est sur le pont pour concocter des ateliers pour le dernier mois de National Geographic.
L’année 2019 marque la mise en place d’actions concrètes pour continuer de sensibiliser le grand public. Des outils vont voir le jour, tels qu’un guide permettant le suivi du blanchissement des récifs coralliens et son impact sur la biodiversité.
C’est la raison pour laquelle, nous avons choisi au MMM pour thème des ateliers pour ces vacances de printemps : Les Récifs Coralliens.
Au programme, confections d’animaux marins en papier et matériaux recyclés, personnalisés et colorés à l’aide de crayons, feutres, gouaches et collages. Chaque atelier durera 1h15 min.
Vous avez été nombreux à avoir découvert photos et vidéos des photographes National Geographic, Paul Nicklen et David Doubilet.
Vous n’avez plus qu’un mois pour venir découvrir l’exposition Sous les Mers – Au delà de l’image au MMM.
A cette l’occasion, nous vous avons réservé des petites surprises. Derrière certains billets, achetés au guichet à partir de demain, Jeudi 4 avril 2019, se cachent des surprises et notamment le magnifique catalogue de l’exposition.
Règlement :
Souvenir Sous les Mers
Organisé par le Musée Mer Marine, 89 rue des étrangers – Bordeaux
824 475 099 R.C.S Bordeaux
Cette opération n’est ni organisée, ni parrainée par Facebook
Du 4 Avril 2019 du 10h au 30 Avril 2019 18h
Un « billet surprise » est édité tous les 50 billets vendus au guichet à l’entrée du MMM. Le détenteur du ticket « surprise » doit alors se présenter en boutique pour récupérer son gain.
L’offre est valable uniquement sur les billets vendus à l’accueil du musée. Elle n’est donc pas valable sur la billetterie en ligne.
Depuis quelques semaines le MMM abrite plusieurs oeuvres du photographe Gérard Rancinan.
Observables gratuitement dans l’enceinte de musée, les oeuvres sont prêtées par des collectionneurs privés.
L’une des oeuvres phares et controversées du photographe, « Le radeau des illusions » est donc exposée dans le hall d’entrée du MMM.
Le Radeau des illusions , est une photographie s’inspirant de l’iconique toile de Théodore Géricault, « Le radeau de la Méduse ». À travers cette oeuvre, Rancinan évoque l’immigration, les risques et les rêves des immigrés brisés par les vagues. Les symboles de notre société sont multiplient dans cette oeuvre, tel qu’au fond à droite les lettres « Hollywood » et la Tour Eiffel qui symbolisent les rêves des migrants. Rancinan lui-même lors de sa venue au MMM nous en dit un peu plus :
https://vimeo.com/327253391
Rancinan explique également les coulisses de cette photographie, les partis pris dans l’élaboration de son oeuvre, chaque détail est minutieusement réfléchi. On vous laisse découvrir :
Gérard Rancinan et Norbert Fradin se complètent à merveille en concluant :
« Il n’y pas de jugement, je ne sais pas si c’est bien ou si c’est mal, [ c’est un constat ]. Et quand ils arrivent chez nous ils disent « c’est tout? » »
L’horloge tourne et l’ouverture du parcours permanent approche à grands pas !
Le soleil pointe ses rayons et l’équipe du MMM en profite pour commencer le grand débarquement. La flotte qui constituera le parcours permanent lève l’ancre des ateliers pour rejoindre l’enceinte du musée.
On vous laisse découvrir en exclusivité quelques pièces qui constitueront la collection du MMM :
Le 27 Février a lieu la journée internationale de l’ours polaire. C’est l’occasion durant les vacances d’hiver de venir découvrir ce mammifère devenu l’emblème de la lutte contre le réchauffement climatique.
Autour d’un atelier d’une durée de 1h15, venez découvrir les causes et les conséquences du réchauffement climatique, son impact sur le milieu de vie de l’ours polaire mais aussi quelques solutions à appliquer au quotidien pour limiter l’impact de l’Homme sur son environnement.
99 ans jour pour jour, réfléchir, partager et agir pour que la plus grande catastrophe maritime française sorte de l’oubli.
Le 12 janvier 1920, le paquebot Afrique fait naufrage, avec 600 passagers au large de la Nouvelle Aquitaine, trois jours après avoir quitté les quais des Chartrons.
Samedi 12 janvier 2019
18h30 – CONFÉRENCE AVEC NICOLAS MICHEL & KARFA SIRA DIALLO
« Que faire aujourd’hui de cette catastrophe »
ENTRÉE GRATUITE & LIBRE
99 ans après le naufrage, cet événement veut rendre visible la réalité du plus grand fait divers de l’histoire de France, la situation coloniale qui l’a permis, faire revivre ses victimes dans leur diversité, retrouver la mémoire de ses tirailleurs sénégalais dont le sacrifice ignoré, dans ce drame, donne à cette catastrophe une dimension particulière
LE CHANT NOIR DES BALEINES – Un roman classé « littérature jeunesse » qui raconte la Grande Guerre par les voix d’un petit garçon vendéen, Léon, qui a perdu son père dans ce conflit et de Tierno, jeune homme de Diama au Sénégal, mobilisé en 1914 pour constituer les rangs des tirailleurs sénégalais. Le récit est romancé à partir d’une histoire vraie : le naufrage du navire Afrique au large de l’île de Ré en janvier 1920. En 1999,Nicolas Michel a reçu le Prix Goncourt du premier roman pour Un revenant, publié chez Gallimard. Aujourd’hui, il travaille au journal Jeune Afrique où il traite essentiellement des questions culturelles.
L’EXPOSITION « MÉMORIAL DES TIRAILLEURS NAUFRAGES – Cette exposition itinérante est le prolongement, du Plaidoyer pour réhabiliter les tirailleurs naufragés, lancé par l’association Mémoires & Partages le 25 janvier 2016 et soutenu par de nombreux parlementaires et citoyens en France et au Sénégal. Reconnue et labellisée par la Mission Nationale du Centenaire 14-18, l’exposition Le Mémorial des Tirailleurs Naufragés est labellisée par la Mission 14-18. Conçue et réalisée par Karfa Sira Diallo, fondateur-directeur de Mémoires & Partages. Karfa Sira Diallo a réalisé plusieurs expositions dont Frères d’âme, héritages croisés de la Grande guerre, (2014) labellisée par la Mission 14-18, Senghor, l’Africain Universel (2017).
Dimanche 30 Décembre à 18h, pour fêter en beauté la fin de l’année, le MMM accueille l’ensemble vocal AÏGAL
Cet ensemble est une jeune formation de musiciennes issues du Conservatoire de Bordeaux mais aussi d’autres régions.
Elles chantent a capella et proposent un répertoire original qui nous amènera de la période romantique à la musique d’aujourd’hui. de Robert Schumann à Philippe Hersant et bien d’autres.
Ce concert est le fruit d’un travail en résidence de l’Ensemble AÏGAL à la Villa 88 qui, à Bordeaux, se veut laboratoire de formes nouvelles de la création contemporaine.
Les ateliers créatifs sont de retour au MMM pendant les vacances scolaires de Noël.
Le Musée Mer Marine accueille petits et grands marins pour des ateliers pédagogiques et créatifs d’une durée de 45 minutes.
Rendez-vous les mercredis, vendredis et samedis dès 15h à partir du 22 Décembre.
A partir de 5 ans.
PROGRAMME
SAMEDI 22 DECEMBRE
15h00 – Atelier Boule à Neige
16H30 – Fabrication de masques
MERCREDI 26 DECEMBRE
15H – Création de Photophores
16H30 – Carte linogravures
VENDREDI 28 DECEMBRE
15H – Atelier Boule à Neige
16H30 – Fabrication de masques
SAMEDI 29 DECEMBRE
15h00 – Création de Photophores
16H30 – Carte linogravures
MERCREDI 2 JANVIER
15H- Atelier Boule à Neige
16H30 – Fabrication de masques
VENDREDI 4 JANVIER
15H – Création de Photophores
16H30 – Carte linogravures
SAMEDI 5 JANVIER
15H – Création de Photophores
16H30 – Fabrication de masque
Le nombre de places est limité, pensez à réserver ⚓️
Arrivée du « Cupidon Fou » dans l’Arsenal de Rochefort ce 13 décembre pour une restauration.
Illustration du partenariat entre le Musée Mer Marine et L’Association Hermione – La Fayette, pour la sauvegarde du patrimoine maritime français.
Dans le cadre du partenariat signé à bord de l’Hermione en Juin 2018 à Bordeaux, les deux acteurs touristiques agissent pour sensibiliser le grand public au patrimoine maritime français et renforcer les liens entre Rochefort et Bordeaux. Le chantier de restauration d’un bateau du patrimoine, un 6MJ appelé le « Cupidon Fou », propriété du Musée Mer Marine, débute dans l’Arsenal de Rochefort. Ce bateau bénéficiera des savoir-faire entretenus dans le cadre de la reconstruction de la Frégate Hermione et de ceux des entreprises du territoire charentais : le Chantier Despierres de la Rochelle et l’entreprise Leret basée à Rochefort.
La restauration du bateau sera positionnée au cœur des Ateliers de l’Arsenal de Rochefort ; le bateau, lui, sera intégré à la nouvelle offre touristique dévoilée en 2019. Une fois restauré, le « Cupidon Fou » rejoindra la collection dite « hors les murs » du Musée Mer Marine à Bordeaux.
Une formation unique sur un lieu d’exception, grâce au soutien de la Région Nouvelle-Aquitaine.
Cette initiative a non seulement pour objectif la remise en état d’un navire classé mais l’Association Hermione La Fayette y associe un projet de formation afin de participer activement aux besoins de la filière maritime, secteur porteur mais en recherche de ressources qualifiées. 12 personnes éloignées de l’emploi bénéficieront d’un dispositif de la Région Nouvelle-Aquitaine dit « Chantier Formation Qualification Nouvelle Chance » leur permettant d’acquérir le Certificat de Compétences Professionnelles « Fabriquer et rénover deséléments en bois pour un bateau de plaisance » du titre Menuisier en Construction Nautique.
Ce programme qui intègre les frais de formation mais aussi d’hébergement, de restauration, de transports, d’accompagnement et confère ainsi à tous les mêmes chances, est financé à 80% par la Région Nouvelle-Aquitaine. D’autres co-financement sont attendus : Communauté d’agglomération de Rochefort Océan, le Département de Charente-Maritime, la Fondation Fédération du Bâtiment et les mécènes de la Fondation Hermione Academy. Convaincue que l’emblématique Hermione peut faire rêver et donner envie de travailler dans la filière navale/maritime, l’Association Hermione-La Fayette a souhaité porter ce projet de formation unique avec le concours de l’AFPA de Rochefort/Périgny, en partenariat avec l’ensemble des acteurs de l’emploi et de l’insertion de Charente-Maritime (Pôle emploi, Missions locales, Plie, Cap Emploi, Associations…) et impliquant très amont les entreprises notamment celles regroupées dans le nouveau Atlantic Cluster.
Une démarche nouvelle pour l’Association Hermione – La Fayette mais parfaitement en accord avec :
Les valeurs de savoir-faire, d’engagement, de transmission, de passion, de solidarité, défendues dans son projet associatif,
Les missions de la Fondation Hermione Academy, sous l’égide de la Fondation Agir Contre l’Exclusion, notamment le soutien à la connaissance des métiers manuels pour des publics en difficulté d’apprentissage ou en rupture sociale.
Il s’agit ici de la première étape d’un partenariat chargé de sens et prometteur entre l’Hermione, l’Arsenal de Rochefort et le Musée Mer Marine de Bordeaux. Une conférence de presse en présence de personnes sélectionnées pour la formation aura lieu début 2019.
Top départ vacances scolaires ! Le MMM propose des ateliers pour les enfants pendant les 2 prochaines semaines.
Pour les enfants, à partir de 5 ans, les ateliers créatifs du MMM se dérouleront du 24 octobre au 3 novembre les Mercredis à 10h et 14h, les Vendredis à 14h et 16h et les Samedis matins à 10h.
Parents et grands-parents, venez profiter de l’exposition exceptionnelle de National Geographic “Sous les Mers”, les animatrices du MMM auront plaisir à faire découvrir l’univers marin aux enfants.
LES ATELIERS
« TA CARTE POP-UP DE LA MER »
Apprends le pliage en 3D et crées ta propre carte pop-up dans l’univers marins.
« PERSONNALISE TON BAG »
Personnalise ton propre tote bag aux couleurs du Musée Mer Marine, repars avec ta propre création.