FIDOM 2023
Le 23/03 -01/01 à
Au programme :
- La crème de la crème du film documentaire venant des quatre coins du monde, qui vous fera voyager à travers les cinq océans et les sept mers
- Des émotions : joie, tristesse, colère, stupéfaction seront toutes au rendez-vous
Il ne manque plus que vous. Alors ne ratez pas la marée et réservez votre place dès à présent.
Films en compétition
Film d’ouverture
Monaco, des princes et des océans
Jeudi 23 mars à 20h30 – Dimanche 26 mars à 11h45
Dans un voyage à travers le temps et l’espace, ce documentaire va nous dévoiler l’engagement de la Principauté de Monaco pour la connaissance et la protection des milieux marins. Du célèbre Musée océanographique de Monaco aux combats de SAS Le Prince Albert II, en passant par ceux de son trisaïeul le Prince Albert Ier ; ce film nous immergera dans l’engagement passé, présent et futur de générations de Monégasques, mais aussi de Français, pour la sauvegarde de leurs biens le plus précieux : les mers et les océans.
Un film de Franck FLORINO & François AUNAY
Requin mangeur de sable
Vendredi 24 mars à 10h30
Depuis sa tendre enfance jusqu’à l’âge adulte, ses sens extraordinaires lui permettent de détecter les effluves, les sons et même les infimes champs électriques de ses proies. En particulier, elle se spécialise dans une technique de chasse unique au monde : la chasse aux sardines dans les vagues. Elle semble profiter de la confusion créée par l’écume et les rouleaux qui brassent le sable des baies pour attraper ces poissons fugaces… en vérité, derrière le rideau de mousse, on découvre des alliances et des comportements insoupçonnés.
Un film de Bertrand LOYER
Quand l’homme n’est pas là les animaux dansent
Vendredi 24 mars à 11h45
Pendant les confinements, les apparitions d’animaux sauvages dans les villes ont permis d’entrevoir un monde épargné par les pollutions sonore et lumineuse. Ce volet étudie les impacts de la pollution sonore sur la communication des cétacés (dauphins et cachalots), la distribution et la reproduction des belugas, tout en suivant de près les changements de comportement des oiseaux et des batraciens. Dans les jardins et les rues désertes, des cerfs, des sangliers ou des chèvres déambulent… Au beau milieu de villes vidées par le Covid-19, les scientifiques ont pu observer in situ ce que des expériences leur avaient déjà appris : il existe un lien entre la pollution sonore et le comportement animal.
Un film de Thierry BERROD
Dégel du pergélisol, une bombe à retardement
Vendredi 24 mars à 14h45
Le pergélisol, c’est cette couche de terre gelée qui compose 25% des terres émergées de l’hémisphère nord. Formé au cours de la dernière période glacière, il a, en gelant, emprisonné un grand nombre d’éléments : matière organique, gaz, bactéries, virus… L’histoire pourrait s’arrêter là. Mais voilà, ces trente dernières années, le réchauffement climatique a multiplié par 7 le taux de décongélation du pergélisol. Le voilà qui s’éveille et, ce faisant, libère des gaz à effet de serre qui accélèrent son propre dégel, mais également des bactéries et des virus. Il pourrait même receler d’innombrables foyers infectieux. Quelles sont les prévisions des scientifiques ? Est-il déjà trop tard ?
Un film de Remi FORTE
Abysses à la conquête des fonds marins
Vendredi 24 mars à 16h45 – Samedi 25 mars à 16h30
Débutée il y a un siècle et demi, la conquête des profondeurs océaniques constitue une formidable aventure, à la fois humaine et technologique. Scaphandres, bathyscaphes, sous-marins : en inventant de nouveaux outils pour l’exploration, industriels, scientifiques et militaires ont permis d’affronter ces territoires inconnus et de relever les défis posés par le froid, l’absence de lumière et les terribles pressions. De la naissance de l’océanographie à l’apparition des « pieds-lourds », de l’invention du scaphandre autonome aux premières expériences d’habitat sous-marin, des premiers submersibles à propulsion manuelle aux robots télé-opérés d’aujourd’hui, l’audace de quelques passionnés n’a cessé de faire reculer les limites. C’est leur histoire que retrace le documentaire Abysses, à l’aide d’archives exceptionnelles et de témoignages inédits.
Un film de Michel VIOTTE
Au plus près des requins
Samedi 25 mars à 10h30
Pour donner la vie, certaines femelles requins se lancent dans de grands voyages. Des périples durant lesquels elles risquent leur vie. Elles doivent s’orienter dans l’immensité des océans, se nourrir, trouver un partenaire, tisser des alliances, échapper à leurs prédateurs et parfois aux hommes. Ainsi une jeune requin-marteau se rend de l’archipel des Galápagos vers différentes îles au large du Costa Rica et de la Colombie. Une doyenne requin-baleine traverse le Pacifique une dernière fois pour mettre bas et une femelle grand blanc en exil quitte la côte sud-africaine pour rejoindre l’Australie. Leurs odyssées sont l’occasion de découvrir la grande famille des squales, composée de plus de 400 espèces.
Un film de Pauline LIETAR & Frédéric FEBVRE
Sentinelle de la mer
Vendredi 24 mars à 20h00
Fondée par Paul Watson, l’ONG Sea Shepherd est surtout connue pour ces images de batailles rangées sur le pont des baleiniers russes et japonais, ou de Brigitte Bardot prenant la défense des bébés phoques dans les années 80. Mais que sont devenus les Sea Shepherd ? Quels sont leurs combats d’aujourd’hui ? Le film suit pendant plusieurs mois des volontaires de l’ONG dans leur lutte contre la pollution, la pêche illégale et le braconnage en Méditerranée. Un combat qui semble ne pas avoir de fin, tant la tâche est immense, démesurée. Le documentaire permet de rencontrer ces femmes et ces hommes qui donnent de leur temps pour une cause à laquelle ils sont viscéralement attachés. Au fil du récit se révèlent leur enthousiasme à agir, leur volonté de faire quelque chose de concret, de faire bouger les lignes.
Un film de Lou Kevin ROQUAIS
Quand la mer menace les villes
Vendredi 24 mars à 20h45 – Samedi 25 mars à 11h45
Dans le monde, 800 millions de personnes sont concernées par la montée des eaux. Tempêtes dévastatrices, pluies diluviennes, montée inexorable des eaux et érosion : les mégalopoles côtières sont désormais au pied du mur. A New York, Rotterdam ou Singapour, des ingénieurs, architectes, géographes et biologistes ont entamé une course contre la montre face aux éléments. A travers des solutions résilientes, construites avec et non contre l’environnement marin, émerge une nouvelle manière d’habiter la ville. Mais, sans un changement majeur de paradigme, en 2100, une partie de la population de ces villes côtières n’aura pas d’autre choix que de fuir face à l’océan.
Un film de Laurence THIRIAT
Films hors compétition
Tahiti la grande traversée
Vendredi 24 mars à 13h
L’histoire exceptionnelle de jeunes nageurs handicapés qui ont décidé de traverser en relais les vingt kilomètres d’océan qui séparent Tahiti et Moorea, en Polynésie française. Une idée insensée, née dans la tête d’un homme hors du commun, Philippe Croizon, quadri amputé des membres.
Un film de Antoine MORA
Etre mer
Samedi 25 mars à 13h30
C’est en devenant maman que je me suis penchée sur le sujet de la maternité, qui m’intéressait moins avant. Et j’avais envie de faire un film sur les femmes marins. C’est en rencontrant Julie Mira, qui est dans le film, qu’est né le projet. Elle m’a expliqué que seulement 2 % des marins dans le monde étaient des femmes. Un chiffre qui passe à 0,1 % lorsqu’elles deviennent mères. Je trouvais que c’était une porte d’entrée intéressante. Au-delà d’un sujet intime, le film traite de questions universelles.
Un film de Nina MONTAGNE
Le grand port maritime de Bordeaux au grés des marées
Vendredi 24 mars à 16h
Situé à un carrefour de routes terrestres fluviales et maritimes, le Port de Bordeaux est un port d’estuaire ancien. C’est le septième plus grand port maritime de France avec sept terminaux portuaires spécialisés répartis sur 100 km. Avec près de 340 salariés et un bassin de 8100 emplois, son trafic représente 6 à 7 millions de tonnes par an, soit l’équivalent de 95 % des besoins énergétiques du sud-ouest. Un port qui fonctionne au rythme des marées. Avec une multitude de métiers qui font la richesse du Port de Bordeaux.
Un film de Alexandre BERNE
Water get no enemy
Samedi 25 mars à 14h30
Quinze années après la guerre civile qui ravagea la totalité du pays, le Liberia renaît peu à peu de ses cendres et tend vers un renouveau plus heureux. L’occasion pour les surfeurs professionnels Damien Castera et Arthur Bourbon d’aller à la rencontre des enfants de la guerre qui, dans certaines zones du pays, ont troqué leur fusil d’assaut contre des planches de surf.
Un film de Arthur BOURBON & Damien CASTERA
Au nom de la mer
Samedi 25 mars à 15h30
La grande nacre de Méditerranée (ou Pinna nobilis) est le deuxième plus grand coquillage du monde. Espèce sentinelle, celle-ci est la parfaite illustration des menaces causées par le changement climatique sur la biodiversité de notre planète. Exploitée depuis des siècles, la grande nacre a déjà manqué de s’éteindre une première fois il y a 50 ans en raison de la pression exponentielle des chalutages, des ancres de bateaux et surtout des aménagements à outrance du littoral. Depuis 1992, elle est désormais une espèce protégée. Mais ce coquillage méconnu est depuis quelques années la proie d’un terrible parasite. Réveillé et probablement démultiplié par la hausse constante de la température de la mer Méditerranée, cet adversaire sournois et microscopique décime aujourd’hui les populations de nacres de manière foudroyante. Sur l’ensemble du Bassin méditerranéen la mortalité de l’espèce frôle les 100%. Une véritable catastrophe écologique.Il reste cependant quelques nacres éparses dans des lagunes, en Corse, dans le Sud de la France, mais aussi en Espagne. Ces rares poches de résistance sont l’unique lueur d’espoir des biologistes marins et espagnols qui luttent ensemble pour parvenir à sauver l’espèce.
Un film Jérome ESPLA
Film de clôture
Habiter le seuil
Samedi 25 mars à 20h30 – Dimanche 26 mars à 11h00
Marine Chesnais, chorégraphe et interprète de danse contemporaine, part à la rencontre des baleines à bosse de l’île de la Réunion. De ces interactions dans le grand bleu naissent des improvisations dansées en apnée. Le film est un voyage chorégraphique et hypnotique se passant sous l’eau, sur les traces de cette démarche originale. En donnant à voir le processus de rencontre avec un animal sauvage dans son milieu naturel, Habiter le seuil interroge sur ce qui se joue en chacun dans cet espace de relation où rien n’est maîtrisable et questionne plus largement le lien avec le Vivant..