Avec le court métrage en noir et blanc intitulé « 5 minutes avant » produit par Guillaume Canet et réalisé avec un impact écologique minimum, Christophe Brachet et son co-réalisateur Remi Chapeaublanc nous emmènent dans les fonds marins aux côtés d’un apnéiste ; nous perdons avec eux toute perception du haut et du bas, du rationnel et de l’irrationnel, et nous nous émerveillons de la pureté de cet environnement menacé.

Avec sa série de tableaux « JANUS », Richard Giacobetti détourne des panneaux publicitaires. Chaque tableau est composé d’un homographe « français/anglais » en miroirs incrustés dans un fond noir profond. Tel un « écho-graphe », dans un murmure, il ouvre le voile invisible dans une création à mots ouverts… Il fait voyager les mots, leur fait traverser les mers et l’océan comme pour confronter deux langues. Sa création s’échoue contre ces mots qui perdent leur sens en faveur d’autres… pour écrire en quelques doigts la vie d’un instant.

Ce moment sera partagé avec Sabine Quindou. Journaliste, réalisatrice, metteuse en scène et animatrice de télévision. Connu du grand public pour avoir co-présenté « C’est pas sorcier », « Thalassa » et aujourd’hui « Échappées Belles ». Elle est aussi connue pour son engagement à la protection de l’environnement.

À l’issue de la table ronde, profitez d’un moment convivial autour d’un verre ! 

Interview de Richard Giacobetti : 

 

Que sont pour vous les veilleurs de nuit ? La traduction de ce titre ? 

 

Veilleurs parce qu’on sera sous le format d’une veillée à se raconter des histoires et 

nuit parce que pendant une 1 heure 30 nous allons envelopper le public du Musee Mer Marine pour les mettre dans une bulle, une parenthèse, on va figer le temps. En empathie, en bienveillance et au combien nous en avons besoin actuellement.

 

Pour cela, avec Christophe Brachet nous allons vous raconter comment malgré nos moyens d’expressions différents nous avons réussi à nous rencontrer au service de passions communes celle partager des idées, des émotions.

 

Homographe ?

 

J’ai eu envie de montrer que certaines choses que l’on pense universelle son finalement propre à la culture de celui qui le voit. Je prends un mot un sorti de son contexte je le fabrique avec des miroirs.

Le premier de la série a été avec pain en français : pain en anglais.

Pain en français est un aliment de base utilisé dans de nombreuses cultures.

Pain en anglais la douleur, une sensation physique pénible.

 

On voit bien que la signification est différente pour autant on peut être amené à gagner son pain dans la douleur.

 

Uniquement ce soir ?

 

Oui uniquement ce soir c’est une exclusivité offerte au Musée Mer Marine. Dès le lendemain certaines œuvres partiront à l’étranger.

 

Quel est  le fil ?

 

Tout d’abord, pour Christophe Brachet c’est une rencontre fondamentale cette rencontre c’est avec la mer et la volonté farouche de la protéger et de la respecter. C’est pourquoi son court métrage a été réalisée avec un très faible emprunte carbone.

Avec ce court métrage ou entrons dans l’esprit d’un apneiste 5 minutes avant sa plongée.

Il est en noir et blanc ce qui lui offre une grande poésie. Comme un poème il offre au public plusieurs sens de lecture.

Et on aura l’occasion d’échanger avec le public pour qu’il nous partage ce que çà les a inspire.

L’apneiste Sydney Regis sera avec nous.

 

 

 

 

 

 

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