National Géographic

Allez au delà du simple regard !

L’ADN de « Sous les Mers » est de raconter la face cachée des photos.
Quelles sont leurs histoires ?
Comment David Doubilet et Paul Nicklen ont-ils procédé pour obtenir ces clichés que nous contemplons ?

illustration musée

National Geographic au musée mer marine

Apprivoisez la photographie comme Paul Nicklen apprivoisa les léopards des mers.

Petits ou grands, connaisseurs ou novices, sensibles à la beauté du monde marin ou non, découvrez et appropriez-vous l’histoire derrière l’image.

Authenticité et rareté, nous sommes maintenant privilégiés et témoins de la beauté du monde qui nous entoure et de ce fait responsable de sa préservation.

La préservation, un thème qui tient à coeur au Musée Mer Marine. Ainsi l’exposition initie parfaitement les intentions du MMM dans sa volonté de sensibiliser le public à la beauté et à la fragilité des océans, tout en replaçant l’être humain dans cette immensité qui le dépasse, à la fois dans le temps et dans l’espace.

Journée mondiale de l'océan nations unies

Le 5 décembre 2008, l’Assemblée Générale des Nations Unies a fait du 8 juin la Journée mondiale de l’Océan. Destinée à unir l’humanité autour d’une mission de gestion durable des océans, cette manifestation entend également célébrer leur richesse et leur beauté.

Grâce à l’impact de l’image, David Doubilet et Paul Nicklen associent leurs talents de photo-reporters à cette cause.

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A la croisée des regards de deux photographes

S’ils n’évoluent pas sous les mêmes latitudes, David Doubilet et Paul Nicklen partagent la même vocation : se faire les ambassadeurs de royaumes sauvages et méconnus.

David Doubilet, sillonne toutes les mers du globe depuis 40 ans.
Paul Nicklen, est un envoyé du Grand Nord.

Bien qu’ils disposent aujourd’hui de technologies très avancées, les deux photographes doivent mobiliser tout leur savoir-faire et leur abnégation pour exercer leur métier.
Il s’agit là de l’essence de l’exposition « Sous les Mers ».

Plongé dans des eaux glaciales des heures durant, luttant contre l’engourdissement et les tremblements, Paul Nicklen a appris l’art de la patience auprès des Inuits. Né dans l’Arctique canadien, il constate depuis plusieurs années le morcellement de la banquise et les changements subis par ses habitants.

Barracudas, grands requins blancs, anémones de mer et poissons-clowns sont les mannequins de David Doubilet. Il photographie des nudibranches colorées dans des mini-studios en plexiglas, afin de faire jaillir leur extraordinaire palette de couleurs, et l’élégance de leurs formes. Un photographe sous-marin peut emporter jusqu’à 30 caisses de matériel de photographie et de plongée. Il a recours à mille astuces pour capter ses fuyants sujets, parmi les plus minuscules et les plus massifs de la planète.

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La Photographie

L’exposition propose d’abord un retour sur le tout premier reportage en couleurs réalisé par National Geographic sur le monde marin. En 1956, les photographes ont recours à des appareils de très grande taille, qu’ils doivent placer dans des caissons étanches en espérant que les ampoules des flashs n’exploseront pas sous la pression …

Les avancées technologiques ont permis la prise de photos dans des conditions parfois extrêmes, qui n’auraient pu être possible il y a encore quelques décennies. Parfois en contradiction avec l’intention de rapprocher l’homme et son environnement, la technologie nous a permis de découvrir un monde marin très peu connu du grand public.